Comme toujours, les réactions relèvent du manichéisme…
Tout comme l’impact de l’usage des connaissances en lien avec l’atome, l’impact de l’usage d’un smartphone dépend de nombreux facteurs dont la combinaison conduit à une utilisation bénéfique et/ou (?) maléfique…
Il ne s’agit pas de nier les aspects négatifs mais bien de faire la part des choses…
Je vais faire dans la provocation : quand j’étais jeune et encore sur les bancs de l’école (j’ai 58 ans…), j’étais bien content de pouvoir m’évader d’un cours magistrale monstrueusement ennuyeux en faisant tout autre chose que de le subir (Lire un autre chapitre du manuel, gribouiller, regarder par la fenêtre, …).
Aujourd’hui, quand je dois subir le discours ennuyeux d’un conférencier, attendre patiemment la fin des récriminations fleuves en conseil de classe d’un collègue qui ne parvient pas à se faire respecter dans sa classe, je suis bien content de pouvoir faire la même chose que lorsque j’étais jeune, mais cette fois, avec mon smartphone !
Tout ca pour dire que la faute n’est pas obligatoirement du côté de l’élève qui use (abuse ?) de son smartphone en cours…
Je ne prétends pas avoir la science infuse et dispenser la meilleure pédagogie qui soit, mais, quand je vois encore de nombreux collègues qui enseignent comme mes anciens professeurs, je me dis qu’il reste encore beaucoup de chemin à parcourir, beaucoup d’évolutions et d’expérimentation à mener avant d’envisager d’interdire purement et simplement les smartphones…
J’aime bien la publicité actuelle d’Orange : on a pas tout le temps besoin de son smartphone, mais quand c’est le cas, il doit être disponible et opérationnel (ce qui inclut la capacité à savoir s’en servir judicieusement…).
Juste histoire d’illustrer mon propos : https://actu.fr/normandie/les-andelys_27016/un-mur-connecte-pour-aider-les-eleves-a-apprendre-en-samusant-dans-ce-college-de-leure_61003640.html
Bonne journée à toutes et tous !